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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 00:36

Comme j ai du le dire les villages que je vois  consistent en une rue bordée de maisons. Mais Villa Tunari est un gros bourg, il y a une deuxième rue parallèle, ce qui change tout vous en conviendrez.
Tous les camions du Chili ou de Bolivie passent par ici nuit et jour, c est iñpressionant.
La plupart des maisons de la rue de passage sont des petits restos pour camionneurs.
Presque toutes les maisons derrière font chambre d hôte principalement pour les ouvriers de partout qui bossent ici (construction d un gazoduque)
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           Ici la plupart des habitants sont des indiens quechuas qui commercent dans le bourg
           (Ils ont fui la montagne il y a plusieurs années à cause du phénomène El Niño)
           La grande reconversion des cultivateurs andins il y a quelques années en descendant dans les terres chaudes et humides du Chaparé a éte de se lancer dans la production de coca.
           Depuis plusieurs années donc ces indiens traditionnellement organisés en puissants syndicats sont en guerre contre les agressions dues aux diverses politiques anti-narco des gouvernements précédents qui voulaient se faire bien voir des Etats Unis. Les producteurs de coca sont en lien avec un parti qui les défend, le MAS, dont Evo Morales était président.
Janvier 2006 à la surprise générale le peuple bolivien vote pour cet indien aymara, cocalero original.
C est un évenement historiquement plus important aue l election de O bama vous savez


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En annexe, quelques précisions:                    (Ce texte a été recopié d'un compte rendu d'un programme de recherche du CNRS)

Aujourd’hui en Bolivie (comme au Pérou), la culture, le commerce et la consommation de la coca restent entièrement légaux, quoique réglementés. Et s’il est vrai que la pauvreté pousse nombre de paysans à cultiver de la coca dans le but de la vendre à des trafiquants de cocaïne, tel n’est pas le cas de tous les cultivateurs. L’immense majorité d’entre eux disent qu'ils préfèreraient écouler leur coca auprès de commerçants légaux, afin qu’elle puisse être consommée traditionnellement, comme ils le font eux-mêmes : sous forme de feuilles « mâchées » ou encore d’infusion. Ils sont convaincus que la meilleure façon de lutter contre le trafic de drogues ce serait de développer le marché mondial des produits « non transformés » de la feuille de coca. « Nous n’aurions plus besoin de vendre aux narcotrafiquants », disent-ils.

En Bolivie, on cultive la coca depuis plusieurs milliers d’années.

Il n’est pas facile de se rendre dans les régions de production de coca (l’état des routes, notamment) moins encore de se promener dans les cocales (champs de coca.

Le monde entier a entendu parler de la coca (Erythroxylum coca) mais, même à l’heure de la mondialisation, la petite feuille verte cultivée par les paysans des Andes ne revêt pas, loin s’en faut, la même signification pour tout le monde. Certains d’entre nous se souviendront sans doute que la coca entre dans la composition d’une boisson sucrée américaine au succès planétaire. Une boisson à laquelle elle donne à la fois une partie de son nom et la forme si caractéristique de sa bouteille (modelée sur le fruit de la coca).

La majorité des Occidentaux savent plus sûrement que la coca est l’ingrédient d’une drogue illicite dont le trafic mondialisé a fait couler beaucoup d’encre et de sang : la cocaïne.

En Occident, nous envisageons donc la coca non comme une denrée agricole mais, paradoxalement, avant tout comme l’ingrédient de deux produits de consommation de masse, plus ou moins addictifs... Nous ne la connaissons pour ainsi dire que partiellement car nous ne l’envisageons qu’au seul prisme, transformateur et déformant, de notre propre culture. En effet, tant le célèbre soda que la drogue illicite sont de purs produits de l’histoire récente de l’Occident : le premier a été inventé au XIXe siècle aux États-Unis, tandis que la seconde a été isolée pour la première fois en Allemagne à la même époque.

Nous avons oublié la petite feuille verte, que la plupart des Occidentaux seraient aujourd’hui bien en mal de reconnaître. La coca, la vraie, s’est pour nous effacée, comme absorbée par ces marchandises « modernes ». Au mieux, elle est dissoute dans le soda ; au pire, elle est dangereuse du fait de son association avec la cocaïne. Mais la coca, la vraie, ce n’est ni le soda, ni la cocaïne.

Dans les pays andins, et tout particulièrement en Bolivie, la coca c’est une toute autre histoire... Une histoire bien plus longue et profonde. Les premiers vestiges archéologiques attestant l’usage de la coca par les habitants des Andes remontent à 1000 ans avant l’ère chrétienne. En ces temps reculés, les hommes recherchaient déjà les multiples propriétés, notamment stimulantes et digestives, de la feuille, à laquelle il donnèrent un statut sacré et qu’ils inclurent dans nombre de leurs rites religieux. Certaines civilisations avaient même soigneusement organisé la culture de la coca dans des zones écologiques précises des contreforts orientaux des Andes – alliant chaleur, humidité et altitude (entre 1500 et 2000 mètres d’altitude) – appelées « Yungas ». C’est lorsqu’elle pousse dans de telles conditions que, dit-on, la coca est la meilleure. Mais la plante est également cultivée par certaines populations des plaines de l’Amazonie. La coca est peu à peu devenue un élément central de l’identité des nombreux peuples andins (et amazoniens). C’est ainsi qu’on peut qualifier la plupart des grandes civilisations des Andes, comme celle des Incas, de civilisations de la coca.



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                                      RETOUR DE L'ECOLE
Ici on va à l'école soit le matin soit l'après midi.
Pratique pour travailler à mi temps...


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Ici tout est fait pour les cammionneurs de passage essentiellement.

Le meilleur restaurant de la ville s'appelle la SAN SILVESTRE, et je comprends pourquoi en regardant la carte: à cêté de la viande de poulet ou de res (vache), on y sert principalement des plats à base d'espèce sauvages, dont certaines en voie de disparition....
(NB: animal silvestre signifie sauvage, de la forêt.)
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  • : LEVANTATE
  • : 2009: Avant un long voyage....pendant,après.Et aussi des gens.Plus le résultat de mes lectures de la presse bolivienne sur leur gestion particulière de l'environnement..,les mystères de la politique de la coca...+++ Et bien sûr les animaux (de là-bas ou de chez moi)
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