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Le paludisme

Un moustique, l'anophèle, transmet un parasite, le plasmodium qui peut être mortel surtout chez les enfants, les vieillards et les personnes fragiles. Toutes les 30 secondes, un enfant meurt du paludisme. Présent dans plus de 100 pays, le paludisme touche 40 % de la population mondiale. En 2004, on dénombre 4 fois plus de cas et 3 fois de morts qu'en 1970 !
Les parasites ont développé une résistance aux anti-paludéens classiques (chloroquine, etc). Le traitement le plus simple et le plus efficace reste l'ACT (Artemisinin-based combination therapy) qui associe l'artémisine à d'autres substances. En Europe il existe d'autres traitements efficaces qui nécessitent un suivi hospitalier impossible en Afrique.


La campagne de MSF

L'association humanitaire Médecins Sans Frontières lance une grande campagne de sensibilisation contre le paludisme et pour l'utilisation massive des médicaments à base d'artémisia dont le mode d'action est très rapide : un malade se sent mieux en quelques heures et guérit en une semaine.

Toutefois les protocoles sont assez compliqués car il s'agit d'associations de plusieurs substances. Il faut donc que cela soit fait sous contrôle médical. L'ampleur de l'épidémie est tel - alors que le problème est sous-estimé en Occident - qu'il est urgent d'agir, c'est-à-dire d'amener les pays africains à produire eux-même de l'artémisia afin d'en baisser le coût.

L'Artemisia annua est capable de guérir le paludisme.

De multiples études scientifiques confirment cette propriété et l'Organisation Mondiale de la Santé commence à encourager des programmes de soin et de culture. artemisia-annua.jpg

De la famille des Composées, l'artemisia annua s'acclimate à toutes les zones tempérées chaudes. Depuis des centaines d'années, l'artemisia annua est utilisée en Chine pour lutter contre les fièvres et le paludisme. Cette plante contient de l'artémisine capable d'éliminer les parasites responsables du paludisme. C'est en 1972 que les scientifiques ont commencé leurs recherches et la production à l'échelle industrielle a démarré en 1990. En 2001, l'OMS déclarait que cette plante était "le plus grand espoir mondial de fournir un traitement au paludisme."

 

Il existe des projets à l'échelle de villages au Cambodge, au Sénégal, au Burkina Faso, au Togo, au Bénin, au Mali, au Tchad.... Ces plantations familiales sont souvent initiées par des "petites" associations qui ne fonctionnent qu'avec du bénévolat.

Ainsi l'association ACP (Artémisia Contre le Paludisme - ACP - 7 Grande rue - 25330 Longueville) envoie des graines dans les villages et donne les indications de culture et d'utilisation de la plante. Cette association peut vous faire parvenir des graines (contre une participation de 5 euros + une enveloppe timbrée) graines que vous pouvez cultiver pour produire, à votre tour, d'autres graines.

 

L'OMS publie des lignes directrices en matière de culture de la plante essentielle utilisée dans les médicaments antipaludiques

 

12 MARS 2007 | GENÈVE -- L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie aujourd'hui des lignes directrices relatives à la culture et à la collecte d'Artemisia annua L, la plante de la médecine traditionnelle chinoise d'où est tirée l'artémisinine, qui sert à la fabrication de médicaments antipaludiques efficaces. Ces lignes directrices contribueront à améliorer la qualité d'Artemisia annua L afin de développer encore les médicaments à base d'artémisinine et d'aider à assurer un approvisionnement durable pour répondre à la demande du marché.

Liens connexes

:: WHO monograph on good agricultural and collection practices for Artemisia annua L. - en anglais [pdf 921kb]

Artemisia annua L, utilisée depuis des siècles dans la médecine traditionnelle chinoise, est considéré aujourd'hui comme une partie de la solution dans les cas où le paludisme est devenu résistant aux autres médicaments. Les association médicamenteuses comportant de l'artémisinine (ACT) sont recommandées par l'OMS depuis 2001 dans tous les pays où le paludisme à falciparum - la forme la plus résistante de la maladie - est endémique.

Depuis, le marché mondial des produits contenant des dérivés de l'artémisinine a connu une croissance rapide. Cependant, toutes les artémisinines ne sont pas aux normes requises pour produire des médicaments de qualité, ce qui rend d'autant plus urgente la promotion des meilleures pratiques en matière de culture et de récolte de la matière première utilisée pour produire les associations médicamenteuses.

Environ 40% de la population mondiale est à risque de contracter un paludisme résistant aux autres médicaments. Sur les 76 pays qui ont actuellement besoin d'un traitement à base d'artémisinine, 69 ont adopté la recommandation de l'OMS concernant l'utilisation de ce traitement.

La disponibilité de ces traitement est encore très inférieure aux besoins. Sur les quelque 600 millions de personnes ayant besoin d'ACT dans le monde, environ 82 millions seulement reçoivent ce traitement grâce aux systèmes de distribution du secteur public (qui assure 90% de la distribution des antipaludiques dans les pays en développement).

La "monographie de l'OMS sur les bonnes pratiques en matière de culture et de récolte d'Artemisia annua L" donne une description détaillée des techniques de culture et de récolte ainsi que des mesures indispensables pour faire en sorte que le produit soit conforme aux exigences de qualité. Ces informations sont basées sur les données de la recherche et sur l'expérience pratique de plusieurs pays où les pratiques de culture ont permis d'obtenir un rendement élevé d'Artémisinia annua L de bonne qualité.

Comme dans le cas de la plupart des herbes médicinales, la teneur en artémisinine et son efficacité dépendent des conditions climatiques, géographiques et environnementales.

Toutes les plantes d'Artémisinia annua L ne contiennent pas nécessairement d'artémisinine et dans certains endroits, en fonction de la qualité du sol et des précipitations, la teneur peut être très faible et sans valeur industrielle. Ces facteurs imposent que l'on procède à des essais pilotes de culture sur des petites surfaces, afin de vérifier que la terre choisie convient à la culture de plantes de haut rendement, avant de se lancer dans la culture à grande échelle.

La culture de l'Artémisinia annua demande un minimum de 6 mois; et l'extraction, le traitement et la fabrication du produit final exigent entre 2 et 5 mois selon la formulation du produit. Des températures élevées durant le traitement suivant la récolte peuvent compromettre la qualité de la plante. La teneur des feuilles en artémisinine décroît graduellement après la récolte. La valeur de la matière première pour l'extraction peut être réduite à néant après six à douze mois de stockage.

Les auteurs des lignes directrices mettent en garde les gouvernements sur deux points. D'abord ils doivent veiller à ce que les agriculteurs collaborent avec les fabricants pour déterminer la demande actuelle de la plante sur le marché. L'expérience récente de certains pays a montré que la surproduction ne constitue pas seulement une perte de temps et d'argent mais qu'elle peut aussi avoir un effet négatif sur le rendement futur de la plante. Ensuite, ils doivent assurer la disponibilité des compétences techniques et du savoir-faire qui sont nécessaires pour extraire l'artémisinine des feuilles séchées.

La monographie de l'OMS vise aussi à fournir aux pays et aux chercheurs un modèle pour l'élaboration d'autres monographies consacrées aux bonnes pratiques en matière de culture et de récolte d'autres plantes médicinales, ainsi qu'à promouvoir l'utilisation durable de la plante dans le but plus vaste de protéger les ressources sauvages en matière de plantes médicinales.

Des estimations récentes de la charge mondiale du paludisme ont révélé une augmentation des maladies et des décès provoqués par le paludisme, reflétant une détérioration de la situation sur la plan du paludisme en Afrique au cours de années 1990. Près de 90% de tous les décès dus au paludisme se produisent en Afrique, dans les zones situées au sud du Sahara, et la grande majorité d'entre eux concernent des enfants de moins de cinq ans.

L'un des principaux facteurs contribuant à cette augmentation de la mortalité et de la morbidité du paludisme est la résistance largement répandue du Plasmodium falciparum aux médicaments antipaludiques conventionnels, tels que la chloroquine, la sulfadoxine-pyriméthamine et l'amodiaquine.

La marée montante de médicaments antipaludiques contrefaits ou de qualité insuffisante dans certaines parties de l'Afrique et de l'Asie aggrave le problème de la résistance.

Le paludisme à Plasmodium falciparum polypharmacorésistant est également largement répandu en Asie du Sud-est et en Amérique du Sud.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter:

Daniela Bagozzi Relations avec les médias Technologie de la santé et produits pharmaceutiques OMS
Tél. +41 22 791 45 44 Portable: +41 79 475 54 90 Courriel: bagozzid@who.int

Dr Xiaorui Zhang Coordinateur pour la Médecine Traditionnelle OMS
Tél: +41 22 791 36 39 Portable: +41 79 254 6808 Courriel: zhangx@who.int

artemisia-avec-echelle.jpg
L'artemisia a besoin d'un terrain bien exposé, plutôt léger et riche en substances nutritives. Elle s'adapte à la plupart des sols même s'ils sont argileux. Le climat chaud et humide convient parfaitement. Si possible, il faut s'arranger pour que la plante arrive à maturation en début de saison sèche. Les graines sont extrêmement fines : 12 000 graines au gramme !

1. Semis (voir aussi Le jardinage dans les pays chauds)

• Mélangez 1 cuillerée à café de graines dans 8 cuillerées de sable fin ou de la cendre fine.
• Parsemez ce mélange dans une caisse (ou un pot) de terreau (terre + compost) fin. Saupoudrez de terreau tamisé.

· Arrosez sans inonder.

• Laissez pousser à l'abri du soleil direct.

2. Repiquage

• Dans des petits pots (genre pots de yaourt avec un trou dans le fond), compressez du terreau tamisé.
• Repiquez un par un les plants dès qu'ils sont trop serrés et qu'ils atteignent environ 4 cm de haut.
• Laissez pousser en arrosant régulièrement jusqu'à ce que les plants montrent 4 à 6 feuilles.
• Les températures optimales pour une bonne croissance de la plante (et une bonne concentration en artémisine) sont de 23 à 25 ° C dans la journée et 16 à 18 ° C la nuit.

3. Préparation du sol

• Faites des apports nutritifs grâce au compost et à la fumure.
• Labourez (pas trop profond), puis cassez les mottes pour obtenir une terre fine et bien mélangée avec les engrais.

4. Plantation

• Sortez la motte du pot et replantez en pleine terre.    • Espacez d'au moins 80 cm.    

· Plantez au soleil.

• Arrosez tous les jours, matin et soir, s'il ne pleut pas, surtout les premières semaines.

5. Entretien

• Peu d'entretien à part un ou deux désherbages dans les premières semaines.

· Aucun ravageur ni parasite connu.

• Coupez régulièrement les terminaisons florales (sauf 2 ou 3 pieds qui serviront de porte-graines) afin de les empêcher de former des graines.

6. Récolte

• De 2 à 5 mois après la plantation, selon la latitude.
• Cueillez les feuilles juste avant la floraison de la plante (à la formation des boutons).
• Arrachez les feuilles, à l'extrémité des rameaux en remontant.
Ne cueillez pas les tiges car elles ne contiennent pas de substance active. 

• À titre indicatif, cas d'une culture importante : 1 hectare produit 6 à 9 tonnes de feuilles à la récolte qui donneront 2 à 3 tonnes de feuilles après séchage. Les feuilles séchées, une fois emballées, peuvent être commercialisées.
•Selon les latitudes (en fonction de la durée du jour), la plante a une croissance adulte qui va de 20 à 30 cm de haut (à L = O°, niveau des pays équatoriaux) jusqu'à 1,20 m de haut 
(à L = 45 ° N ou 45 ° S). Dans les pays équatoriaux, la taille adulte survient très rapidement : ne vous laissez pas surprendre par la montée en graines et récoltez les feuilles dès que la plante atteint 20 cm.

7. Séchage

• Il doit s'effectuer impérativement à l'ombre et le plus rapidement possible (2 à 4 jours).
• Si le séchage s'effectue au soleil, les principes actifs des feuilles disparaissent. Mettez dans des sacs en papier. Conservez à l'abri de la lumière, et de l'humidité.

8. Récolte des semences sur place

• Une fois les plantations arrivées à maturité, il faut conserver 2 ou 3 pieds pour obtenir des semences à replanter.
• Repérez les plus beaux pieds, identifiez-les avec un tissu de couleur pour les conserver jusqu'à la floraison. Sur ces pieds, prélevez quelques feuilles régulièrement mais ne déplumez pas les plants complètement !
• Quand vous voyez que les graines sont en formation, enfermez sans serrer les terminaisons florales dans un sac en plastique percé de trous pour éviter la dissémination des graines et les limiter les impuretés. Il faut que ces terminaisons florales puissent respirer et sécher.
• Laissez sécher les semences sur pied avant de les récolter puis de les semer à nouveau.

/!\ Très important /!\
Attention cette plante est aussi une "peste végétale" : c'est à dire que sa plantation doit être maîtrisée

. En effet l'artémisia se diffuse très vite et étouffe les autres plantations. Il ne faut donc jamais laisser les pieds arriver à la floraison. Seuls les 2 ou 3 pieds servant à obtenir des graines doivent être mises sous sac plastique perforé pour éviter que les graines ne se dispersent.

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Armoise annuelle         Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Armoise annuelle  /  Artemisia annua

Règne Plantae   /     Sous-règne  Tracheobionta     /   Division  Magnoliophyta    / Classe  Magnoliopsida

Sous-classe     Asteridae   /    Ordre   Asterales   /  Famille   Asteraceae   /  Genre Artemisia

Nom binominal  Artemisia annua   L., 1753    Classification phylogénétique

Ordre Asterales       Famille    Asteraceae      

L'armoise annuelle (Artemisia annua - en chinois: qinghao (青蒿)) est une plante annuelle glabre originaire de Chine naturalisée en Europe.

  artemisia.jpg

Description

Les tiges très ramifiées ont une longueur comprises entre 30 et 100 cm (pouvant atteindre plus de 3 m en culture), les feuilles sont très divisées et les capitules ont une longueur 1-1,5 mm se positionnant en grappes lâches et terminant les branches. La floraison est estivale. On la trouve dans tous les terrains vagues (y compris au milieu des habitations) des zones tempérées chaudes.

Confusion possible

Attention de ne pas confondre l'armoise annuelle avec l'ambroisie reconnue comme l'une des première cause d'allergies polliniques (y compris cutanées). Les feuilles de l'armoise annuelle sont très divisées de couleur vert clair et l'odeur est très forte quand on les froisse dans les doigts tandis que celles de l'ambroisie n'ont aucune odeur.

Utilisation

L'armoise annuelle est utilisée par les herboristes chinois depuis longtemps dans le traitement de nombreuses maladies, telle que des dermatites ou bien encore contre la malaria depuis l'antiquité.

En effet la plante contient de l'artémisinine (qinghaosu (青蒿素)) une lactone sesquiterpénique qui s'est révélée efficace à titre curatif et non préventif contre des formes graves de paludisme (en particulier contre Plasmodium falciparum devenu en de nombreux endroits résistants aux médicaments classiques). C'est donc une alternative simple à la portée des populations soumises à ce fléau.

L'Artémisinine, est efficace contre plusieurs souches de parasites responsables du paludisme.

De multiples études scientifiques confirment cette propriété et l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) commence à encourager des programmes de soins et de culture. Il faut noter toutefois que cette même OMS déconseille depuis peu la monothérapie à base d'artémisinine et recommande les traitements combinés (polythérapie).

Des résultats acceptables sont obtenus avec des cures sous forme de tisanes, en l'utilisant au moment des fièvres.

L'utilisation en tisane est également fortement déconseillée par l'OMS car cette approche pourrait favoriser la résistance du parasite à la molécule d'artéméther (dérivé semi-synthétique de l'artémisinine). Bien que l'application du principe de précaution soit louable de la part de l'OMS, certains font remarquer qu'aucune forme de résistance à l'artémisinine n'a été enregistrée en Chine, alors que cette tisane est utilisée seule depuis 2000 ans. L'incertitude récemment apparue découle de la possibilité nouvelle d'une utilisation systématique et d'une application en masse de traitements à base d'artémisinine de qualité plus ou moins variable sur une très nombreuse population, une situation qui jusqu'à récemment ne s'était encore jamais produite avec cette substance.

Production

Actuellement, la seule possibilité de se procurer de l'artémisinine pour la fabrication de médicaments est la récolte de plantes cultivées d'Artemisia annua, mais il est à noter qu'il y a des difficultés de culture en zone tropicale rendant le processus très complexe.

En effet, les grandes différences de teneur en artémisinine en fonction du sol, de la période et des conditions de récolte, de séchage et de stockage rendent difficile la standardisation et donc la garantie d'efficacité de la plante utilisée en tisane. Le paludisme étant potentiellement mortel, il est des plus importants que l'efficacité soit certifiée. La grande variabilité du taux de principe actif ne peut certifier son efficacité.

Il est de plus difficile de préconiser une dose journalière. En médecine moderne, les dérivés d'artémisinine ne sont jamais utilisés en dessous de 50 mg. On estime au mieux, un taux d'artémisinine de 1,4 % dans les espèces sélectionnées. Elle se situe autour de 0,25 % en moyenne. Le principe actif est peu soluble dans l'eau. Aussi, ce faible dosage pourrait favoriser l'apparition de résistances.

La récolte chinoise bien que déterminante pour les sociétés pharmaceutiques est devenue insuffisante. Des cultures sont également en place en Europe de l'Ouest (principalement sur le pourtour des Alpes). Une production africaine s'y ajoute maintenant. Artemisia annua verdit déjà au Cameroun, au Nigeria, au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda et à Madagascar. Deux projets d'envergure ont récemment vu le jour en Afrique de l'Est pour la culture d'Artemisia annua et la fourniture d'artémisinine (East African Botanicals au Kenya, Ouganda et Tanzanie (un millier d'hectares répartis sur ces 3 pays) et Bionexx à Madagascar (600 hectares)).

Productivité (en culture)   * Plante fraîche entière : ~ 30-35 t/ha    * Plante sèche entière : ~ 10 t/ha

    * Feuilles sèches : ~ 2,5-3 t/ha    * Teneur en artémisinine des feuilles sèches : ~ 1,3%

Culture et mode d'emploi d'Artemisia annua

    * Semis:  Le semis se fait dès réception des graines. On mélange une cuillère à café de graines avec 5 à 6 cuillères à café de sable fin. Puis, on parsème ce mélange dans une caisse remplie de pleine terre, on arrose sans inonder. La germination se produit après 4-7 jours sous des températures nocturnes de 16-18 °C et diurnes de 23-25 °C

    * Repiquage dans des pots :  Le repiquage des plantules en pot se fait dès que la végétation devient trop dense. Chaque plant est alors placé individuellement dans un récipient de taille équivalente à un pot de yaourt pour qu'il aie suffisamment de place. On laisse en place jusqu'à ce que ces plants portent 5 ou 6 feuilles.

    * Repiquage en terre :  Le repiquage, à l'extérieur en pleine terre se fait 3 semaines plus tard lorsque les plants ont atteint une hauteur de 15 cm. Il est alors important de bien espacer ces plants (environ 80 cm entre chacun). Cette plante demande beaucoup de lumière, pendant le plus longtemps possible et il faut veiller à l'arroser. Désherbage au sarcloir ou mécanique.

    * Récolte : La récolte se fait juste avant la floraison en récupérant les feuilles. Ne pas oublier de conserver une partie des plantes intactes pour la récolte des akènes contenants les graines. (~ 12.000 graines/gramme). Elles ont une faculté germinative > 90% et une longévité de 3 ans à température ambiante.

    * Séchage :  Il est très important de faire sécher les feuilles à l'abri du soleil sinon la matière active disparaît. Une fois sèches(2 à 3 jours dans une atmosphère sèche et aérée), les feuilles sont prêtes.

 

Bibliographie     * Barbara Blanc, Bernard Weniger, Jean-Pierre Nicolas (2008) Réflexions autour de la culture d'Artemisia annua et de la production d'artémisinine, Ethnopharmacologia, n°41, 82-88.

Liens Articles connexes =  * Médecine chinois* Herbologie chinoise* Herboristerie

Liens externes =

    * Une plante chinoise contre le paludisme LE MONDE | publié le 25.11.05 (fr)

    * Site de l'ONG Jammu Africa, qui projette d'aider les paysans africains à cultiver l'Artemisia Annua. (fr)

    * Site de Anamed qui est l'abréviation d'"Aktion Natürliche Medizin", un réseau international humanitaire basé en RFA. (fr)

    * [ http://www.anamed.net/html/francais.html ] Site de Anamed.net en français. Un trésor d' ínformations pour les africains de profiter contre le paludisme.

    * Référence Tela Botanica (France métro) : Artemisia annua (fr)

    * Référence ITIS : Artemisia annua (fr) (+version (en))

    * [ http://www.bioeng.washington.edu/video/599J/Spring2005/bioe599jL5.wmv ]

    * [ http://artemisiapflanzenfrau.surfino.info ]en allemand

    * [ http://www.who.int/medicines/publications/traditional/ArtemisiaMonograph.pdf ]

    * [ http://sun.ars-grin.gov:8080/npgspub/xsql/duke/plantdisp.xsql?taxon=120 ]

    * [ http://www.taz.de/index.php?id=wissen-artikel&art=2101&no_cache=1&type=98 Sprengstoff in Krebszellen - Wirkstoff aus dem Einjährigen Beifuß soll dazu beitragen, schnell wachsende Krebszellen innerlich zu sprengen ] en allemand

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Un autre article qui m'a interessée:

LE PALU

Dans l'état actuel des choses (début 2006), pour un voyage en Afrique noire, il est recommandé de prendre des antipaludéens une semaine avant, pendant tout le séjour et une semaine après le retour. Or, vu le prix des antipaludéens recommandés actuellement, le coût pour un séjour d'une semaine (donc 3 semaines de prises) peut atteindre 150 euros. Même à ce tarif là - si l'on en croit les autorités sanitaires - la protection n'est pas de 100%. Certaines souches du parasite sont devenues résistantes aux antipaludéens.  De surcroît,  il y a de forts risques d'effets secondaires (foie, cerveau, oreilles).

Or :

- Il y a 6 souches du parasite, dont une seule est grave, principalement sur les organismes faibles (bébés et vieillards). Les adultes et adolescents n'ont pas à avoir de craintes sérieuses. Certes l'infection - hypothétique - leur sera peut être très désagréable, mais pas pire que certaines grippes. Le problème est le plus souvent l'ignorance des médecins de métropole, qui retarde la prise en charge correcte de la maladie. Mais, un voyageur revenant des pays à risque devrait éveiller l'attention de son médecin sur ce risque spécifique.

- les moustiques porteurs du parasite ne piquent que la nuit. Il y a donc des méthodes simples pour réduire le risque (moustiquaires, antimoustiques...)

- les régions côtières, particulièrement en saison touristique (novembre à mai) ne sont pas propices à la présence du moustique responsable

- il y a des traitements curatifs pratiquement efficaces à 100% qui sont peu coûteux (Co-Arinate, Arsucam : 6 euros pour un traitement). Ces molécules synthétiques sont sans effets secondaires et sans contre indication majeure. 

La bonne stratégie n'est donc pas de consommer préventivement de mauvais antipaludéens, chers, mais d'utiliser le remède 100% efficace et peu coûteux lorsque des signes d'infection se manifestent. Ce qui veut dire que dans ce dernier cas, on doit toujours avoir avec soi le remède, pendant le voyage et au retour. Autre stratégie : prendre systématiquement le remède curatif et peu cher au retour de voyage. Ainsi, tout parasite éventuel que vous auriez contracté serait détruit, de telle sorte que la maladie ne pourrait jamais se déclarer. Attention : les produits efficaces et pas chers ne se trouvent pas en France! Il faut se les procurer sur place.

Malheureusement, on doit déplorer que la communication sur ce fléau occulte la stratégie basée sur les médicaments efficaces, peu chers et sans effets secondaires. On peut comprendre que les laboratoires pharmaceutiques ne soient pas enclins à voir leur chiffre d'affaires chuter : pourquoi pousser à une solution à 6 euros au lieu d'une à 150???

Pour les populations, 2 solutions :

- les remèdes curatifs, que les laboratoires occidentaux acceptent de vendre aux ONG à 1 euro pour un adulte et 0,5 euro pour un enfant.

- la plante artemisia annua, qui guérit le paludisme à 97%, sans résistance connue des souches du parasite le plus virulent.

L'OMS reconnaît la valeur curative de la plante artemisia annua et essaye de développer des plans partout où le mal sévit. Mais là encore, on ne voit guère de résultats sur le terrain. Ce n'est pas un bisness lucratif. Ca ne peut concerner que le bénévolat et l'associatif.  Pourtant le sachet de feuilles séchées d'artemisia annua en quantité pour une guérison d'adulte coûte environ 0,75 euros; la culture de la plante pourrait donc être une source de revenus pour ceux qui la cultiveraient. Selon les données techniques de rendement, un hectare de terre peut produire un revenu annuel  variant de 10000 à 45000 euros.

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Suite à l’information – controversée – fournie par madame BILLI, sur les vertus du chlorure de magnésiumdes tests sur le terrain vont être menés, tant contre le paludisme que la gastro-entérite, assez fréquente aussi. Pour le paludisme, des tests distincts et conjoints avec l’artemisia seront menés.

Les premiers essais montrent une efficacité remarquable sur le paludisme.

Le chlorure de magnésium peut augmenter la phagocytose dans une proportion de 100 à 300%.
 Dans l’infection palustre la plus grave, le rôle des macrophages est important puisqu’il permet de débarrasser le sang des globules rouges infectés et de ceux qui ont été détruit, empêchant ainsi l’obstruction des vaisseaux irrigant cerveau, foie et autres.

Il a été aussi constaté que les lymphocytes NK avaient un rôle contre le parasite, sur la base d’une collaboration avec les macrophages. Or, l’augmentation de la combativité des macrophages est un point important dans ce schéma.

D’autre part, le chlorure de magnésium a un rôle essentiel dans la production de la properdine, protéine spécifique au rôle anti-infectieux et antiparasitaire remarquable, ayant une activité contre le plasmodium.

Le chlorure de magnésium est difficile à trouver sur place, mais on peut se le procurer chez les vétérinaires en sacs de 25 kilos. Il est possible de fabriquer facilement du "Nigari" (produit célèbre au Japon, contenant 60% de chl. mag.). Pour ce faire, il suffit de "laver" le gros sel marin avec de l'eau. Le chlorure de magnésium à une affinité avec l'eau beaucoup plus grande que le chlorure de sodium et la solution obtenue est du Nigari.  On l'utilise tel quel ou on le fait sécher pour obtenir une forme cristaline.

Une unité expérimentale d'extraction du chlorure de magnésium va être mise en place. A part les locaux et le personnel (peu chers), le produit de base est abondant. Lorsque le gros sel est lavé, il en résulte du sel fin raffiné, qui peut être renvoyé sur le marché alimentaire. Ainsi, le coût du produit fini (Nigari) devrait être pratiquement nul.

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(paludisme et malaria sont une maladie unique, appelant les mêmes remèdes.)


Liens Paludisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paludisme ;     http://www.acp-paludisme.org/;       http://www.grainesdelespoir.com/l'artemisiacontr.html ;    http://www.impact-malaria.com/fr/index_prehome.asp  ;    http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs134/fr/

Liens chlorure de magnésium

http://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=9231      http://www.imagesetmots.fr/pages/naturopathie/magnesium.htm

J’invite les personnes que ça intéresse à lire l’article sur les bienfaits du chlorure de magnésium- dans de multiples domaines- sur ce même blog = http://levantate.over-blog.com/pages/Le_Chlorure_de_magnesium-1574599.html

 

 

 


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