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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 03:49

 

 


Sus derechos han sido violados en 502 proyectos de infraestructura

 

Denuncia colectiva de indígenas de Bolivia, Brasil y Perú ante la CIDH

Rosa Rojas Corresponsal

 

Periódico La Jornada  Martes 3 de noviembre de 2009, p. 17


La Paz, 2 de noviembre. Devant la commission Interaméricaine des droits de l'Hommes,des indigènes de Bolivie du Pérou et du Bréil ont dénoncé ce jour leurs gouvernements respectifs pour cause de violation des droits collectifs de leurs peuples à cause de la construction de projets d'infrastructures dans le cadre de l'Initiative de l'Intégration Régionales Sudaméricaine.

Indígenas de Bolivia, Perú y Brasil denunciaron hoy ante la Comisión Interamericana de Derechos Humanos (CIDH) a sus respectivos gobiernos por la violación de derechos colectivos de sus pueblos, como resultado de la construcción de proyectos de infraestructura en el marco de la Iniciativa de Integración Regional Sudamericana.

En la audiencia, Leonardo Crippa, del Centro de Recursos de Derecho Indígena, detalló que con los 502 megaproyectos que comprende la iniciativa se violan derechos al consentimiento libre e informado, a la propiedad colectiva, la libre determinación, el autogobierno y la salud.

Rodolfo López, primer cacique general de la Organización Indígena Chiquitana de Bolivia, dijo que la carretera de 600 kilómetros Santa Cruz-Puerto Suárez-parte de la ruta interoceánica sur pone en peligro la existencia de su cultura, porque ha facilitado la invasión de sus tierras. En audiencias por separado en la CIDH, con sede en Washington, se presentaron delegaciones del Senado y del gobierno boliviano.

 

 

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Une video:

Las comunidades indígenas de la Amazonía de Bolivia protestan contra el avasallamiento de sus territorios y la manera inconsulta para inciar la explotación petrolera en tierras protegidas, que por su biodiversidad y gran riqueza biológica son muy vulnerables a los daños irreversibles del negocio multinacional de los hidrocarburos.

 

 

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Pueblos originarios y comunidades campesinas conminan a frenar las operaciones mineras y petroleras que no cuentan con su expreso consentimiento y que destruyen el medio ambiente. El Presidente cuestiona a los líderes de la protesta y dice que están manipulados por las ONGs ambientalistas

Plusieurs peuples d'origine et plusieurs communautés paysannes  exigent que l'on mette un frein aux opérations minières et pétrolières qui n'auront pas obtenu leur consentement éclairé et qui détruisent l'environnement.

Le Président remet en cause les leaders de ce mouvement de protestation et les accuse d'être manipulés par des ONG écologistes.

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La Bolivie d'Evo Morales ferme les yeux sur les barrages de Lula

Paru le Samedi 31 Octobre 2009

   BERNARD PERRIN, LA PAZ    

AMAZONIE - Que la gauche remporte ou non le scrutin bolivien de décembre, le rio Madeira n'échappera pas aux dommages écologiques et sociaux des deux futurs barrages brésiliens.


Que restera-t-il dans une décennie du «poumon de la terre» et des populations indigènes qui l'habitent? Que les gouvernements du Brésil ou de Bolivie soient «de gauche» ou «indigéniste» n'y change rien. Entre les mégaprojets énergétiques, les exploitations pétrolières ou minières et les monocultures d'agrocombustibles, l'Amazonie, et ses richesses naturelles stratégiques, est aujourd'hui plus que jamais l'ultime digue face au capitalisme.


A la frontière bolivienne, le Brésil vient de lancer sa version amazonienne des travaux d'Hercule: la construction du plus grand projet hydroélectrique du continent sud-américain.

Sur le rio Madeira, principal affluent du fleuve Amazone, le gouvernement du président Luiz Ignacio «Lula» da Silva va débourser d'ici 2013 plus de 10 milliards de dollars pour la construction de deux mégabarrages, à Jirau et San Antonio qui généreront au total près de 7000 MV. Les travaux, qui ont démarré cet été, sont dirigés par Odebrecht, la plus grande entreprise de construction d'Amérique latine, dont le chiffre d'affaires a atteint, en 2007, 17 milliards de dollars, un montant supérieur au PIB de la Bolivie et du Paraguay réunis.
Les promoteurs du projet espèrent que les deux ouvrages permettront le développement d'un gigantesque pôle agroindustriel au coeur de l'Amazonie, en plus d'alimenter, par une ligne à haute tension, les industries de Sao Paulo, à plusieurs milliers de kilomètres au sud-est.


Ces ouvrages auront un impact écologique énorme au vu de la topographie extrêmement plate du bassin amazonien. De quoi inquiéter le voisin bolivien, dont la frontière se situe à moins de 90 kilomètres du premier des deux barrages, celui de Jirau.
 «Les Brésiliens ont carrément manipulé les modèles mathématiques pour calculer par exemple la sédimentation au fond des lacs de retenue….Explicable toutefois: il ne s'agissait pas d'études, mais d'opinions émises par des chercheurs payés par... Odebrecht, le maître de l'ouvrage!»


Populations déplacées
Les premières études menées du côté bolivien arrivent à la conclusion qu'au minimum 500 km2 de terres riveraines seront définitivement inondées.
 Le bassin du rio Madeira, c'est plus d'un million de km2 (25 fois la Suisse). C'est donc une folie de réaliser de tels barrages sans avoir au préalable effectué des études sérieuses».

«Plus de 300 espèces de poissons migrateurs seront menacées d'extinction, mettant en péril, pour le seul territoire bolivien, la survie économique de 16 000 pêcheurs traditionnels, de leurs familles et de leurs communautés».

Du côté brésilien, la construction des barrages nécessitera le déplacement d'au moins 15 000 personnes.

 

Face à la menace, la Bolivie a tardé à réagir.

Depuis 2006, le ministre des Affaires étrangères David Choquehuanca a certes fait régulièrement part de la «préoccupation» de l'Etat bolivien face aux répercussions environnementales des deux barrages.

Mais si certains ministères, comme celui de l'Environnement, ont combattu le projet brésilien, d'autres, comme celui de l'Energie, ou les cercles proches du président, à commencer par le vice-président Alvaro García Linera, y sont ouvertement favorables.

 Le Bloc des organisations paysannes et indigènes du Nord amazonien (BOCINAB) ne s'y est d'ailleurs pas trompé. Il a exigé l'arrêt immédiat de la construction des barrages et déposé dans la foulée une demande de mesures provisionnelles devant la Commission interaméricaine des droits de l'homme. Pour l'heure sans succès: le rouleau compresseur brésilien semble impossible à arrêter.

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  • : LEVANTATE
  • : 2009: Avant un long voyage....pendant,après.Et aussi des gens.Plus le résultat de mes lectures de la presse bolivienne sur leur gestion particulière de l'environnement..,les mystères de la politique de la coca...+++ Et bien sûr les animaux (de là-bas ou de chez moi)
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