tipnis: Réactions post repression en Bolivie

Lundi matin = démission de la ministre de la défense

                       María Cecilia Chacón

  "Asumo esta decisión porque no comparto la medida de intervención de la marcha que ha asumido el Gobierno y no puedo defender o justificar la misma, en tanto existan otras alternativas en el marco del diálogo, respeto a los derechos humanos no violencia y defensa de la madre tierra"

 Mardi matin = marches de soutien aux victimes à La Paz et Cochabamba

- Lundi matin SSacha LLorenti déclare que les policiers ont agi par ordre du ministère public (les arcs et les flèches des marcheurs étaient une menace...)

- Quelques heures plus tard LLorenti dénonce une décision personnelle et très méchante du vice-ministre de l'intérieur Marcos Farfan

(lequel Farfan vient de présenter sa démission comme doit le faire tout bon fusible....)

Mardi la directrice de la migration renonce à son poste en signe de protestaion contre l'attitude du gouvernement

5 députés indigènes du MAS (le parti au pouvoir) menacent de quitter le Mouvement que dirige Evo Morales

    Cela fait mauvais effet non?

LUNDI, face à la vague de protestation dans tout le pays, EVO MORALES ANNONCE UNE SUSPENSION DES TRAVAUX de la route qui doit percer la forêt et détruire le Territoire Indigène et Parc National Isiboro Secure -tipnis

                   Euh, juste une petite suspension, toute provisoire: le temps de faire dire à ses cocaleros que eux sont bien favorables à cette route

 (Les 2 municipalités à consulter , chacune à une lisière de la forêt, sont peuplées de quechuas-planteurs de coca largement supérieurs en nombre et en capacité d'organisation aux tribus indigènes de la forêts qui nomadisent dans le tipnis)

(Au fait,  l'OAS n'a reçu aucune instruction de suspension des travaux de construction ce cette maudite route...)

  EVO, ¡HIPÓCRITA !

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